jeudi 19 janvier 2012

Parenthèse

Il y a des moments de l’année où quasiment l’ensemble de la population est portée par un sentiment commun. Noël fait partie de cette période. Le Canada répond à de nombreux clichés véhiculés par les films américains sur cette période. Les rues se transforment en champs de course d’élans en loupiottes, rubans et cloches volent dans le ciel, la musique de Noël est omniprésente et colle à l’esprit comme un bon vieux chewing gum sous une table d’écolier. Ce qui différencie le Canada de notre bonne vieille France est davantage l’esprit de Noël. Toutes les maisons sont décorées –et non pas avec un Père Noël « creepy » qui tente de braquer votre domicile-, cet esprit est poussé à son paroxysme avec de nombreuses soirées dress code « pulls moches et kitchs de Xmas ».
Noël n’a pas été blanc cet année, et non ne vous méprenez pas je suis ravie de l’hiver clément que m’offre ma terre d’accueil.

Noël est déjà loin et a laissé place aux résolutions de la nouvelle année.  J’opte pour l’option j’en fais pas comme ça je ne suis pas déçue…ou du moins je les garde bien cachées !
Pour être tout à fait honnête, nombre de posts pour ce blog se sont perdus dans les bras de Morphée ou au fil de mes promenades. J’en ai commencé certains, imaginé beaucoup et écrit…zéro ! J’aimerai vous dire que oui cette nouvelle année je tente un sauvetage de la grenouille à dos de caribou, mais je n’ai pas envie de vous mentir. Mille choses me surprennent encore de ce côté de l’Atlantique, j’aimerai les partager avec vous mais mon cerveau se braque. Néanmoins, je suis particulièrement heureuse de la recrudescence des conversations Skype depuis quelques semaines avec vous, gage de sourire extra large pour la journée, et je vous en remercie.

Laisser une année derrière soi est une période que je vis étrangement. Cette fois-ci cela s’est traduit par une montagne de remises en questions, de peurs, de doutes. La nouvelle année m’a sauvé de ce tourbillon pour laisser place à un simple constat je suis bien, what else !
Maintenant FIGHT ! Oui car décider de rester c’est bien mignon dans le monde des bisounours, mais je commence à me sentir comme une étrangère bientôt sans papier et ça me fait moyennement marrer. Je passe sur le sentiment que j’éprouve à chaque entretien…en ce moment « Didier » me colle à la tête et j’ai vraiment l’impression de me faire renifler le cul (sens figuré bien évidemment). Donc je serai de retour quand l’horizon sera moins venteux.

Bref un post inutile pour vous dire que la plume est délaissée, mais que vous voir et vous parler grâce à la magie des temps modernes –Skype- est toujours un bonheur immense, et j’ai besoin de m’en abreuver.

Allez petite grenouille, je te chatouillerai quand mes neurones auront fini d’hiberner.